Le 9 novembre 2021, le forum national du programme POPSU Territoires se tenait à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris. Cette 2e édition a présenté des expérimentations économiques, sociales et culturelles menées dans de petites villes rurales. Le forum s’est aussi intéressé à l’évolution de l’expertise territoriale et à la nécessité d’inventer un nouveau récit pour imaginer l’avenir de ces territoires.
Le forum POPSU Territoires a réuni près de 300 personnes le 9 novembre 2021 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris © photo : PUCA
Le 9 novembre dernier, le 2e forum POPSU Territoires, soutenu par le Réseau rural national, a réuni quelque 300 personnes en présentiel et en ligne. En ouverture de la journée, l’intervention d’Hélène Reigner, responsable scientifique du programme POPSU Territoires, a évoqué le renouveau de l’expertise territoriale et les attentes qu’elle suscite dans les petites villes, chez les citoyens comme chez les élus. Loin des injonctions à la performance, des clichés sur l’attractivité ou de l’opposition villes-campagnes, cette nouvelle expertise s’efforce d’ouvrir l’espace des possibles, de sortir des prés carrés et de mettre l’accent sur « des choses qui comptent et qu’on ne compte pas ».
Les territoires du programme POPSU témoignent
Après cette introduction, douze projets POPSU étaient présentés par les élus et les chercheurs qui les ont développés autour de thématiques transverses : alimentation, mobilité multimodale, numérique, recherche, devenir des centres-bourgs, bien-vieillir… Parmi ces actions, on peut citer les expérimentations de Tournus (Bourgogne) pour redéfinir le système alimentaire local et maintenir le lien social : vente directe, épicerie mobile, épicerie sociale et solidaire… À Roscoff (Bretagne), la redynamisation de la ville a été impulsée par l’implantation de la station marine du CNRS, à l’origine de 250 à 300 emplois directs et indirects, créés notamment par plusieurs start-up. Enfin, la commune de Xertigny (Lorraine) s’est orientée vers le bien-vivre des séniors, fortement impliqués dans la vie associative et culturelle. Il s’agit notamment de créer un cadre de vie attractif, tourné vers l’intergénérationnel, là où les 15-25 ans représentent la deuxième tranche d’âge la plus présente sur le territoire, après celle des personnes âgées. |
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Autant d’actions concrètes qui contribuent à « réveiller les imaginaires et inventer un nouveau récit pour les petites villes, dans la convivialité et la confiance », selon l'enseignante-chercheuse en géographie Valérie Jousseaume, qui est également intervenue durant cette journée. Ses propos faisaient écho à son interview accordée au dernier numéro de la Revue du Réseau rural.
POPSU : au carrefour de la connaissance et de l’opérationnel
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Réseau rural français - Kogito